A Mireille Georges Brassens
Tekst piosenki
Ne tremblez pas, mais je dois le dire elle fut assassinée au couteau par
un fichu mauvais garçon, dans sa chambre, là-bas derrière le Panthéon,
rue Descartes, où mourut Paul Verlaine.
O! oui, je l'ai bien aimée ma petite "Petit Verglas" à moi si bonne
et si douce et si triste. Pourquoi sa tristesse ? Je ne l'avais pas
deviné, je ne pouvais pas le deviner.
Non, je l'ai su après tu me l'avais caché que ton père était mort sur
l'échafaud, Petit Verglas ! J'aurais bien dû le comprendre à tes sourires.
J'aurais dû le deviner à tes petits yeux, battus de sang, à ton bleu
regard indéfinissable, papillotant et plein de retenue.
Et moi qui avais toujours l'air de te dire " Mademoiselle, voulez-vous
partager ma statue ? " Ah ! J'aurais dû comprendre à tes sourires, tes
yeux bleus battus et plein de retenue.
Et je t'appelais comme ça, le Petit Verglas, que c'est bête un poète !
O! petite chair transie ! Moi, je l'ai su après que ton père était mort ainsi...
Pardonne-moi, Petit Verglas. Volez, les anges !
un fichu mauvais garçon, dans sa chambre, là-bas derrière le Panthéon,
rue Descartes, où mourut Paul Verlaine.
O! oui, je l'ai bien aimée ma petite "Petit Verglas" à moi si bonne
et si douce et si triste. Pourquoi sa tristesse ? Je ne l'avais pas
deviné, je ne pouvais pas le deviner.
Non, je l'ai su après tu me l'avais caché que ton père était mort sur
l'échafaud, Petit Verglas ! J'aurais bien dû le comprendre à tes sourires.
J'aurais dû le deviner à tes petits yeux, battus de sang, à ton bleu
regard indéfinissable, papillotant et plein de retenue.
Et moi qui avais toujours l'air de te dire " Mademoiselle, voulez-vous
partager ma statue ? " Ah ! J'aurais dû comprendre à tes sourires, tes
yeux bleus battus et plein de retenue.
Et je t'appelais comme ça, le Petit Verglas, que c'est bête un poète !
O! petite chair transie ! Moi, je l'ai su après que ton père était mort ainsi...
Pardonne-moi, Petit Verglas. Volez, les anges !